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Synopsis : Le cadavre d'un homme est retrouvé dans un conduit de l'ingéniérie. Une analyse de l'adn retrouvé incrimine l'enseigne Suder, un bétazoïde, qui , s'étant d'abord défendu de l'acte,avoue sous les preuves sans fournir de motif.
La curiosité de Tuvok d'abord intellectuelle pour le motif de Suder va lui faire prolonger l'enquête et peu à peu l'emmener dans les ténèbres de ses émotions refoulées. La violence envahira très vite le vulcain, devenant cynique et entêté jusqu'au dénouement dans sa volonté de vengeance sous couvert de justice. Il en faudra de peu que le vulcain ne devienne identique au criminel qu'il veut tuer, peut être à cause du traitement du HMU, peut être à cause d'une prise de conscience espérée du héros.
Les intrigues parallelles sont la relation maquis/starfleet , Chakotay/Paris, Kim/Paris, Janeway/Tuvok, Tuvok/Neelix et surtout la mise en route d'un jeu de hasard par Paris dans l'hologramme.

Un épisode que j'adore. Du grand "Voyager" pour moi. quel régal !
Du tout bon tout le long.

D'abord, la "guest", dans cet épisode, c'est l'immense Brad Dourif . Toujours égal à lui-même, c'est à dire au sommet de son art. Pour rappel, Brad Dourif, c'est Grima langue de serpent dans le Seigneur des Anneaux et on lui doit des dizaines de rôles fabuleux en particulier dans :
vol au dessus d'un nid de coucou
Dune (de Lynch)
Blue Velvet ( de Lynch aussi )
Missipi Burning
Alien Resurection
etc etc etc etc etc

Il est très employé dans les séries fantastiques ( X-Files, MilleniiuM, etc) mais tourne généralement énormément.

Tuvok y est excellent. Tim Russ accompli parfaitement le personnage et le traitement des vulcains y est savoureux. Oui les vulcains sont des sauvages cyniques prêts à la violence , c'est parfaitement montré, dit , c'est complètement clair.
Le personnage de Tuvok libéré de ses refoulements est particulièrement intense, Tim Russ est extraordinaire. Il a un cpntrôle de sa voix et de son regard, en particulier, qui est assez inouï.
Le scénario : excellentissime et traité à fond. Les intrigues secondaires ne prennent pas trop de place, elles ont pour rôle de relâcher la pression pour mieux la faire revenir avec l'intrigue principale, elles remplissent cette fonction sans que ce soit lassant ni particulièrement intéressant.
L'empathie de Tuvok et son humour laissent place au fur et à mesure que l'intrigue se développe à la curiosité morbide, malsaine et à la violence, la haine. Il passe de l' "autre côté". Ce qui va le sauver, c'est peut être davantage de ne pas commettre de crime plus que le traitement du docteur ( même si ce dernier en est une métaphore je pense : ce n'esdt pas la haine qui est traitée comme une maladie mais la norme et le soin qui sont montrés comme ce qui empêche de passer à l'acte dans le mal. )
Il y a une approche donc très psychologisante de cet épisode et de cette intrigue : c'est par le surmoi que l'on reste du "bon" côté, et l'expression des pulsions de violence est montré individuellement ici comme un piège aliénant amenant destruction de l'âme.
Les chemins des deux protagoistes sont inverses et pourtant ils se rejoignent dans le bien.
Heureux dénouement bien que ce soit une fiction.

Suder apprend par Tuvok à contrôler ses pulsions et à prendre du recul sur sa violence alors que la violence de Tuvok se réveille et l'embrase entièrement.
C'est tout une beauté que Tuvok finalement ne tue pas Suder et que celui-ci, enfin heureux d'accéder à la mort, propose immédiatement son aide pour sauver Tuvok en appelant Chakotay.

Suder, c'est la folie. Notre folie. Notre dégoût, notre impuissance frustrée, notre désillusion constante et notre perte de rattachement à notre humanité, à ce qui nous lie et nous ressemble, plus exactement nous rassemble.

La critique donc de la peine de mort apparaît en filigranne derrière la confrontation Janeway/Tuvok à l'infiermerie. Vengeance ou peine légitime ? La réflection peut elle accompagner l'émotion ? L'extrême apparaît ici encore comme un piège mais celui là est sournois, insidieux, extrêmement dangereux. Réfléchir et légitimer à l'extreme conduit à la même violence que l'absence d'émotion.
Et la leçon finale se révèle riche, profonde, pleine d'à propos avec le scénario : le "mind-meld" que l'on compare ici avec une psychanalyse sauvage, avec une volonté instrusive, avec un irrespect finalement total de la personne, provoque la destruction des deux personnes. On se mélange à ce qu'on connaît, comme le dira preque mot à mot Suder. Connaître ce n'est pas pareil que savoir.
Jusqu'à quel point peut-on marcher dans les ténèbres ? Même Tuvok s'y laisse prendre. Il fallait que ce soit lui et personne d'autre pour nous montrer les dangers de l'empathie poussée vers la violence.
Même Tuvok... C'est dire...

Un excellentissime épisode, sans effets spéciaux, que du scénario, et du bon. Des choix très à propos ( Suder est bétazoïde, l'espèce la plus empathe, et lui ne ressent même pas ses propres émotions, détruites depuis longtemps déjà... Quel choix magistral !), un lien avec la trame générale bien pensé ( maquis / Tuvok / comment gérer un crime alors qu'on sait qu'on ne peut que garder le prisonnier car il n'y a aucune base Starfleet nulle part ).

99% d'avis favorable

les pour : à peu près tout : Brad Dourif ,énorme, Tim Ross qui s'impose de façon évidente et superbe, HMU et Janeway toujours excellents. L'intrigue parallelle qui peut amener d'autres intrigues ultérieures. Le scénario , développé, génial, de bout en bout, jusqu'à la fin.

les contre : à peu près rien : il m'énerve ce bar marseillais ; Paris ne joue jamais aussi bien que lorsqu'il est en second plan ( et plus tard , dans les saisons suivantes, il va s'améliorer quand même) , on veut un double épisode avec Tuvok après avoir vu celui-là et forcément, on est déçu, puisqu'on a la continuation de l'arc "Jonas" commencée dans l'épisode précédent. N'étant pas un grand fana des Kazons, je m'abstiendrai de commenter.

En bref : un épisode à classer parmi les chef-d'oeuvres de Star Trek pour moi.

Tout à fait d'accord avec le commentaire d'Archy... Difficile d'ajouter quoique ce soit, donc pour moi un 100%, et ça me fait penser qu'il y a un autre épisode avec Brad Dourif... je propose de le rajouter à la liste de visionnement... ce serait un épisode double, le dernier de la saison 2 et le premier de la saison 3

Fusion mental

Voilà un épisode qui représente pour moi vraiment ce qu’est l’esprit Star trek.
Savoir nous faire nous remettre en question. Mais moi qu’est ce que je ferrai, mais quel est mon point de vu.

J’ai vraiment beaucoup aimé cet épisode.

Sur une Echelle de 10, je lui donne 9,5/ pour une seule raison.
Se retour constant dans le Holodeck m’a laissé penser pendant une bonne partie de l’épisode, qu’il y avait un rapport avec les évènements. Cela m’a plus gêné qu’autre chose

les personnages laisse paraitrent juste se qu'il faut.
Le capitaine laissant paraitre cette petite voie qui lui dit qu’il y a quelque chose qui se prépare et qu’ elle ne pourra pas métriser.
Le léger changement d’intonation de voie dans la dernière phrase que Tovuk dans le bureau du capitaine laisse deviner qu’elle ne se trompe pas.
La scène ou Neelix est encore plus excessif qu’à son habitude dans le Holodeck m’a aussi bleffé.
Celle ou Lon suder vient en aide à Tuvok, alors que celui-ci venait pour le tuer, laisse entrevoir une forme de compréhension à la souffrance de Tuvok.

Le sujet est bien traité.
Les acteurs sont parfaits, et Tim Russ est génial.
Même que le doublage est très bon.

Le sujets (les sujets) sont malheureusement tellement d’actualité de nos jours. La peine de mort, la violence gratuite, et la sanction.
Bien sur les réponses ne sont pas apportés, comment cale serrait-il possible ?

Cette violence gratuite, est surement la plus dur à accepter. Que de tels actes n’étant animés, ni par la colère, ni par auto défense et ni due à une maladie Psychiatrique.
Est-ce due a un vécu ou à une forme d’insensibilité voulu pour se protéger, qui ferrait ne plus pouvoir avoir aucun sentiments, ni même ressentis.
Cette violence ne serrait telle pas le seul moyen de se sentir vivre.
Si tel est le cas.Bien que le role soit joué par un Bétazoide,nous avons des cas de se types avec les même troubles.Donc Une question me trouble.
L’être humain est il capable de contrôler ses sentiments et émotions sans risquer de perdre son humanité ?

Complètement d'accord avec vous trois. Sujet intemporel et plus que jamais d'actualité. Le penchant au mal qui se trouve en nous, contre lequel nous nous battons sans cesse , avec réussite ou non. Cette thématique fait partie , entre autres, de celles qui font du grand star trek. Je place cet épisode parmi mes préférés, et il y en beaucoup . Et quel plaisir de voir un acteur comme Brad Dourif jouer dans une de nos séries les plus adorées. HS: les seconds rôles dans star trek sont souvent de grande qualité, ainsi que le choix des acteurs.

Un trés bon épisode,le sujet est passionnant et les deux interprétes principaux sont excellent,Tim Russ rend Tuvok réellement inquiétant et nous rappelle que les vulcains étaient une raçe bien pire que les klingons avant de reussir a discipliner leurs pulsions avec la logique.Cet aspect des vulcains est souvent oublié et cet épisode est l'un des meilleurs sur ce théme.
Brad Dourif est un excellent acteur,j'ai revu récement l'épisode d'X-files ou il apparait et je l'ai trouvé fabuleux,un des meilleurs de cette serie.Toutefois j'aimerais bien voir cet acteur dans un autre registre car je suis persuadé qu'il serait bon dans des roles plus leger que ceux auxquels il nous a habitué.
Les reproches que je pourrais faire a cet épisode concernerait Tuvok,je ne m'en était pas rendu compte a la premiére vision mais je trouve qu'il bascule un peu vite vers le "coté obscur" ,un seul petit mind meld et hop il devient taré,lui qui est d'habitude si calme et serein,on peut certainement l'expliquer par le fait que Suder est bétazoide mais quand mème.Je trouve aussi que Tuvok est un trés mauvais profiler,il ne comprend pas les motivations de Suder ,pour un chéf de la sécurité aguerri comme lui je trouve cela déçevant,et j'aurai bien aimé qu'il étrangle réellement Neelix mais méme si c'est dans le holodeck cette scéne fait du bien!!

Un très bon épisode puisque, dans l'aventure, se trouve embarqué un maquisard capable de tuer pour le plaisir.
Quoiqu'en dise Dr Hologramme, c'est bien un psychopathe.

On peut donc être un Vulcain quasi centenaire, formé à l'espionnage avec ce que cela implique et ignorer qu'il est dangereux de fusionner avec un esprit dérangé.
Sudler dit lui-même qu'il est incapable de ressentir ce que ressentent les autres Bétazoïdes.

J'ai trouvé la scène de l'assassinat de Neelix délectable, vu son côté lourdingue ... Rassurez-vous, vous ne risquez rien à me fréquenter !

Tuvok a tout de même assez de recul pour s'analyser lui-même et se mettre hors d'état de nuire.

Ce qui ne tient pas debout, dans l'épisode, c'est qu'une fois réveillé, dans l'infirmerie, après la séance thérapeutique, il ne mette pas par le fait même le HMU en route. Avec ses capteurs, il était tout de même sous surveillance.

Il y aura tout de même un côté positif à la fusion, celle d'avoir rendu à Sudler un semblant ee lucidité et de maîtrise. C'est le clou de l'épisode, sa réaction quand Tuvok s'effondre après l'avoir agressé télépathiquement.

On voit le HMU devenir un peu plus suffisant et hautain.

Sans sa présence, je crains que l'histoire, assez simple, ne suffise pas à rendre cet épisode vraiment intéressant...

7/10